Moments de vie

Contempler la vie et s’émerveiller

S’imaginer sur la cime d’une montagne, contempler la grandeur du monde et ses fabuleux paysages, rester humble devant cette belle immensité.
Contempler, un mot auquel on ne pense pas forcément, et qui pourtant peut nous apporter beaucoup de bien.

Contempler la nature papillon haiku
Apprendre à contempler…

Dans mon précédent article « Je n’ai pas peur de… », je parlais de partir à l’aventure comme à la Robinson Crusoé – personnage d’un roman anglais écrit par Daniel Dufoe, roman lui-même inspiré de la vie d’un marin écossais Alexandre Selkirk. Je vous ai appris quelque chose, n’est-ce pas… Hi hi
Bon, Robinson Crusoé lui n’avait pas choisi expressément de s’échouer sur une île déserte et de n’en repartir que 28 ans après, mais vous l’aurez compris, il s’agit seulement du principe. Et d’ailleurs, partir à l’aventure pendant quelques jours suffira bien.
C’est souvent dans les moments où on se sent isolé du monde qu’on se rend compte de la préciosité de la vie et de tout ce qu’elle apporte, de l’importance de l’environnement qui nous entoure, de l’utilité de certaines choses que l’on considèrerait banales dans le contexte d’un certain confort quotidien.

Je parle d’une situation assez extrême mais nul besoin d’aller aussi loin pour considérer la valeur de la vie ni de ce qui est lié à celle-ci.
J’ai appris de façon significative ce que veut dire le mot « contempler » : observer avec attention et regarder avec admiration, de sa définition simple. Je précise de façon significative car bien évidemment, je connaissais le sens de ce mot. Mais, il faut admettre que l’homme, dans son sens général, n’a pas toujours la conscience d’observer les simples détails de ce qu’il est et de ce qui l’entoure : respirer, voir, entendre, sentir, être en bonne santé, être entouré, le chant des oiseaux, le bruissement du vent qui frôle les feuilles d’un arbre… et surtout d’admirer et d’aimer ces « détails ».
Contempler nécessite une attention permanente qui engage les sens que sont la vue, l’ouïe et quelquefois le toucher. Faire le lien entre ce que nous voyons, ce que nous entendons et ce que nous touchons, avec le coeur et l’esprit. S’en émerveiller.

Certains d’entre vous me direz que je suis bien gentille mais bon, avec les tumultes de la vie, les petits problèmes du quotidien, vous avez plus important à vous occuper l’esprit que de vous émerveiller parce que vous respirez, ou de vous extasier devant un chant d’oiseau… En effet ! C’est certain, il est difficile de faire ce type d' »exercice » quand on a un souci, voire plusieurs soucis qui vous assaillent en même temps. Mais pensez-y et vous verrez qu’il y a toujours quelque chose sur laquelle vous pouvez faire de la contemplation.

Pour commencer, posez-vous quelques minutes dans un endroit calme, consacrez-vous ce petit moment.
Allongé les membres détendus ou assis le dos droit, fermez les yeux, détendez les traits du visage, calmez votre respiration afin que celle-ci soit régulière, sortez un sourire de l’intérieur de votre coeur et esquissez-le sur vos lèvres.
Commencez à penser à quelque chose d’agréable que vous aimez bien. Peut-être le bruit d’un ruissellement d’eau, ou le son d’un instrument de musique, ou encore le crépitement d’un feu de bois, peu importe mais qui vous soit agréable et qui sensibilise un de vos sens. Vous pouvez également penser à une personne qui vous est chère ou à un souvenir liée à cette personne. A un endroit où vous avez passé un bon moment, peut-être votre dernier lieu de vacances…
Si vous pensez à quelque chose d’agréable et drôle, n’hésitez surtout pas à rire ! Oui, rire tout seul semble un peu louche n’est-ce pas, mais à qui cela n’était-il pas arrivé ? A moi, ça m’arrive assez souvent et avant je me sentais quelquefois ridicule et me suis même demandée si je n’étais pas un peu bizarre… Maintenant, je ne me pose plus tellement cette question car c’est juste un sentiment qu’il ne faut pas retenir, ça libère la joie qui est en nous.

Il est aussi possible de contempler même lorsqu’on est en action. Lorsque vous mangez, de contempler les aliments que vous mastiquer parce c’est ce qui vous permet de nourrir votre corps et de lui apporter le nécessaire pour être en forme et en bonne santé. Lorsque vous vous baladez et que vous contemplez la beauté de la nature qui vous entoure : les nuances de vert des arbres, les couleurs des fleurs, une abeille ou un papillon venus butiner par là pour polliniser…
Ou quand vous vous ennuyez, mettez à profit cet ennui en utilisant votre temps à contempler. Pourquoi pas le toit juste au-dessus de votre tête et vous dire la chance que vous avez d’être à l’abri des intempéries.

Voilà, un pas dans la contemplation… Cela fait du bien, ne trouvez-vous pas ?
Et si le coeur vous en dit, partagez ce que vous avez tendance à contempler le plus souvent.

 

2 Comments

  • leti

    prendre conscience de ce qui nous entoure… bien tourné ton article

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    • Alina

      Bonjour Leti, oui, c’est ça, tu as tout résumé
      Merci pour ton compliment, ça fait plaisir !
      Je te souhaite un beau dimanche

      Reply

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