Ecouter le monde, les fenêtres ouvertes. Avez-vous déjà pris le temps, une fois, de vous installer sur le rebord de votre fenêtre et d’être attentif aux bruits qui vous entouraient ? C’est ce que propose Faly Stachak dans cet exercice d’écriture créative, inspiré par le titre d’un poème de Victor Hugo – « Fenêtres ouvertes ».
Ecrire… ça m’a manqué d’écrire.
Cela fait plus d’un mois que je n’avais pas pris mon crayon et mon cahier pour écrire. Non par flemme, ni par paresse (enfin, oui peut-être un tout petit peu…). Mais comme toujours, le temps me manque. On place les priorités sur certaines choses. Quelques fois, des priorités qui en réalité ne sont que des obligations. Et rien d’autre.
La personne humaine n’est jamais exempte de devoirs. On a presque envie de tout lâcher et de ne plus rien considérer. Mais on reste une personne de raison. On pense aux conséquences.
Aaaah la vie. On dit qu’on se la complique. Et que pourtant, elle est facile. Non mais en vrai, c’est qu’elle est complexe, la vie. On ne peut pas « s’en foutre » des choses. Sauf si on n’est que responsable de soi-même. Et encore. Il y a notre conscience qui nous tient.
Enfin, voilà, j’ai un peu délaissé mes exercices d’écriture mais je me rassure en disant que, à côté de ça, j’ai réalisé certaines actions nécessaires et qui devaient passer avant. Et par ce fait même, je vous ai délaissé un peu, également. Vous qui me lisez de façon régulière. Peut-être pas très nombreux mais je suis déjà réconfortée lorsque je vois que quelqu’un m’a lue. Et que peut-être j’ai partagé quelque chose d’utile.
Allez, assez parlé.
Je passe à mon exercice d’écriture avec comme consigne de Faly Stachak d’avoir « la fenêtre ouverte, de fermer les yeux et d’écouter le monde qui entre jusqu’à moi. D’écrire mon voyage, ma pensée qui vagabonde à la vie qui s’entend là, au-dehors. »
Chrono !
« Fenêtres ouvertes » – mon écriture créative
J’entends des battements.
Ceux de mon coeur dans le silence du matin.
Puis, le tintamarre des oiseaux.
Des hirondelles tridulent tout près.
Quelques mouettes crient plus loin.
Un hibou hulule par ici.
Un groupe de merles bavardent par là.
Au loin sur le port , un bateau sonne la sirène du départ.
Boucan, bruits de moteur. Une voiture, une moto.
En bas de la rue, chahut, des voix d’hommes qui échangent.
Frottements. le garçon du café voisin passe le balai sur la terrasse.
Chocs d’une chaise contre les pieds de la table en fer forgé.
Le claquement d’une porte par ici.
Le fracas d’une fenêtre par là.
Courant d’air…
Brouhaha dans la ruelle du marché.
Chuchotements et cris s’emmêlent.
Grincement d’une grue dans le lointain.
Clapotis des vagues.
Murmures de la mer.
Les rumeurs de la ville qui se réveille.
20 minutes. Fin du temps imparti !
Fenêtres ouvertes – mon impression
Un voyage à travers l’ouïe qui était agréable, même si certains sons étaient plus appréciables que d’autres. Il est certain que je préfère les chants des oiseaux à la pétarade d’une moto. Mais il ne faut négliger aucun bruit.
N’est-ce pas après le bruit qu’on apprécie le silence ? Et il en est de même pour bien des aspects de la vie.
En tout cas, ce voyage à travers les bruits et sur les sensations à partir d’une fenêtre ouverte était une jolie découverte. Tout cela semble des petits riens, mais c’est une partie de ce qui fait notre vie en fait.
Et comme je l’avais demandé au tout début de mon texte, vous arrive-t-il de vous poser et d’écouter ce qui vous environne ?
Leti Pradas Callegari
Salut, ça va? Effectivement, je me demandais où tu étais… Je « n’écoute pas » sinon je regarde ce qui se passe souvent à la fenêtre, c’est un de mes endroits préféré de chez moi. J’aime regarder ce qu’il se passe et je me surprends assez souvent de m’imaginer ce que les gens se disent ou vont faire.