Ecriture

Quand je serai grand… ma vie, adulte

Quand je serai grand(e)… Qui n’avait pas été sollicité à utiliser cette expression lorsqu’il était sur le banc de l’école, lors d’un exercice d’expression écrite en cours de français ? Je pense qu’on y était tous passés. Voici mon exercice d’écriture créative de ce jour, et je vais m’y prêter volontiers.

quand je serai grand enfant tas de pierre
Quand je serai grand… je bâtirai un monde qui vivra dans la paix (Crédit photo : Pixabay / Bourree)

Quand nous étions petits, la question inévitable était : « Que feras-tu quand tu seras grand ? » Nos parents nous le demandaient, des tantes ou des oncles, des amis de la famille, à l’école bien entendu, comme je l’avais écrit plus haut. Ou qui ne sais-je, encore ?
Moi, je me rappelle, j’avais huit ans, j’avais toujours voulu être une hôtesse de l’air. Alors, je répondais : « Moi, quand je serai grande, je serai hôtesse de l’air ». Voeu hélas que je n’ai pas réalisé.
Je ne vais pas m’étaler sur ce souhait ni sur cette histoire sinon, ça prendrait des heures – ou plutôt des centaines de lignes – hi hi.
Et puis, j’aurai à m’exprimer dans mon exercice d’écriture créative de ce jour.

Ma condition d’écriture de ce jour

Depuis plus d’une semaine, je me trimballe un orgelet sur le bord de la paupière à l’oeil gauche. Ce petit bout de peau turgescent rouge est apparu sans crier gare… Je l’ai découvert un certain matin, au moment où je me prêtais à mon rituel quotidien. Il ne me fait pas mal, mais il est là. Je sais que normalement, ça passe tout seul. Notre corps est fait de telle sorte que le système immunitaire devrait vite réagir et se charger de dégager les bactéries à l’origine de ce mal. En tout cas, je suis confiante sur mon système de défense.

Mais une semaine passe et ce satané orgelet s’accroche encore… cela ne ferait-il pas un peu trop ? L’histoire, c’est qu’il est discret, même pas de douleur ni de picotement. Allez, je me décide quand même à aller chez le pharmacien pour demander un collyre et pouvoir guérir rapidement.
A suivre…

Ainsi ce matin, après avoir constaté que ce fameux petit furoncle est toujours collé à ma paupière, j’essaie de l’oublier en me préparant comme d’habitude avant de me rendre sur mon tapis de yoga.
Quelques postures de yoga plus tard et un corps à présent bien réveillé, le jour commence à poindre.

Une petite méditation

Avant de prendre mon crayon et mon papier pour faire mon exercice d’écriture, j’ai pris un petit moment pour faire de la méditation. Elle me permet d’être un peu apaisée pour préparer cette nouvelle journée. Et ne pas penser à mon oeil qui tarde à se guérir. Oui, car mine de rien, ça me préoccupe un tout petit petit petit peu…

Dix minutes pour faire de la méditation guidée avec Ilia Renon « Méditation – Trouver la paix intérieure », dans lequel j’ai récité un mantra relatif à l’objectif cité dans le titre. Et le mantra du jour est : « je choisis de lâcher prise ».

Quand je serai grand(e)…

Quand je serai grande, je serai une voix, une parole. Je m’élèverai dans le ciel pour illuminer les coeurs tristes, les âmes désespérées.
Je tendrai la main aux jeunes orphelins du monde pour leur redonner un sourire, de la joie, de l’amour.

Quand je serai grande, je serai une oreille, une écoute. Je m’épandrai dans l’espace pour recueillir les voix sourdes, les paroles enfouies. J’ouvrirai mon coeur aux personnes fragilisées par la guerre contre une vie chaotique pour leur redonner une lumière, de l’espoir, de la grandeur.

Quand j’étais plus jeune, après avoir passé le bac, j’avais hésité entre entreprendre des études en langue – l’espagnole, la langue de Cervantes, et faire des études en sociologie.
Je me rappelle que pour préparer mon DEA en Lettres modernes, j’avais opté la sociolinguistique – et en même temps je n’avais pas trop le choix. Cette science du langage m’avait vraiment intéressée.

Le chant du coq me ramène à vérifier l’heure, et aussi le chronomètre. Quelle coïncidence ! A deux secondes près, le temps imparti était terminé.

Mon impression sur cet exercice d’écriture créative

Finalement, je n’ai même pas pensé à aborder le sujet de mon souhait professionnel – celui d’être hôtesse de l’air – comme je l’avais dit avant de faire mon exercice d’écriture. Mais c’est d’autant mieux car il faut croire que j’avais des souhaits plus nobles. Après, il n’est jamais trop tard pour les réaliser, n’est-ce pas ?
Bon, franchement, je me relis et je crois que j’ai surtout rêvé d’avoir la vie de Mère Térésa, cette religieuse catholique et missionnaire pour la paix. Cette femme immense par le coeur et la générosité.
Qui sait ? Un concours de circonstance, et tout peut être bouleversé. Sûrement pas à son égal, mais être dans son sillon.

Quant à l’exercice lui-même, j’ai juste laissé fuir l’encre sur la feuille, ou plutôt la mine du crayon sur le papier.

4 Comments

  • Christine

    Bravo Alina ! Quel joli texte encore une fois.
    Merci à toi pour ce blog. Tu peux déjà rendre service à tous ceux qui te lisent et qui passent ainsi un moment agréable! A très vite !

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    • AlinaRakotosonBabelon

      Coucou Christine,
      Merci beaucoup pour ta lecture et pour tes appréciations, ça me touche sincèrement.
      Oui, à très bientôt ! 🙂

      Reply
  • leti

    quand je serais grand… je changé beaucoup de réponses, mais une était toujours présente : l’écriture
    Bonne semaine

    Reply
    • AlinaRakotosonBabelon

      Salut Leti,
      Et tu la tiens jusqu’ici ! C’est admirable !
      Merci et bonne semaine à toi également 🙂

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