Ecriture

L’environnement, force de proposition d’écriture

L’environnement, force de proposition d’écriture… Suite de mon itinéraire 3 – Elémentaire ! dans lequel on évoque les quatre éléments – le feu, l’eau, l’air et la terre. Aujourd’hui, je vais rédiger un texte à partir d’un élément qui est lié à l’un de ces quatre sujets. Et énoncé clairement par Faly Stachak, elle intitule cet exercice : « Quand tout ce qui nous entoure dans la nature devient proposition d’écriture. »

l'environnement fond d'un puits feuilles et eau
Proposition d’écriture lié à l’environnement : « Au fond du puits… » (Crédit photo : Pixabay/Freestocks-photos)

L’environnement… Aaaah, vaste sujet n’est-ce pas ? Car lorsque l’on parle de ce sujet, on pense directement à cet environnement qui est sous les feux de l’actualité depuis une dizaine d’années. Peut-être même plus qu’une dizaine. Le grand défi de ce siècle : comment arriver à préserver la nature. Cette nature liée à la terre mère. Celle qui nous abrite et qui nous nourrit. Et elle se manifeste dans sa grande partie par le temps qu’il fait : il pleut beaucoup, pas assez ; il fait trop chaud pour la saison, trop froid ; le printemps arrive en retard, l’hiver arrive en avance…
On peut faire toutes les remarques qu’on a envie de formuler, c’est la nature qui décide. Et oui, c’est la nature, et c’est elle qui aura le dernier mot !

L’environnement, le temps qu’il fait chez moi

Ce matin, à mon réveil, j’entendais encore souffler le vent. Toujours aussi violent que la veille lorsque je m’étais glissée dans le lit. De manière très sensible, je sentais l’air s’engouffrer par tous les interstices possibles, notamment sous les portes. Un air encore bien frais. Un vrai courant d’air. Brrrrrr !

J’ai consulté la météo et les températures seront entre 14° et 17°C ce dimanche. C’est déjà mieux qu’il y a une semaine et rien de plus normal qu’elles tendent à la hausse, on quitte l’hiver petit à petit. Mais, il va encore pleuvoir aujourd’hui – et pas qu’un peu : je lis sur mon application Météo « Alerte pluies intenses et prolongées ». Hou la la !
Et cela fait presque deux semaines que la pluie se fait présente de manière quotidienne. La bonne nouvelle, c’est qu’on annonce le retour du beau temps mardi prochain. Comme j’ai hâte ! Hâte surtout de vivre à nouveau le printemps.

L’environnement, accueillir

En attendant le printemps, il faut accueillir ce qui arrive ! Accueillir ce qui se passe dans l’instant présent et y trouver ce que nous pouvons en penser et en tirer de positif. Certes, ce n’est pas toujours facile d’accueillir ce que l’on suppose comme « l’environnement hostile ». Mais lorsqu’il s’agit d’une chose que sur le moment nous ne pouvons changer, nous nous devons de composer et changer notre façon de la voir. Si ce n’est à notre avantage, du moins, qu’elle ait le moins d’impact possible sur notre être et sur notre vie en général.

Avant de passer à mon exercice d’écriture créative, je vous partage ici un poème* que j’ai trouvé très beau sur ce geste d’accueil.

« Ainsi l’être humain est une auberge.
Chaque matin, un nouvel arrivant.
Une joie, un découragement, une méchanceté,
une conscience passagère se présente,
comme un hôte qu’on n’attendait pas.

Accueille-les tous de bon coeur !
Même si c’est une foule de chagrins
qui saccage tout dans ta maison,
et la vide de ses meubles,
traite chaque invité avec honneur.
Il fait peut-être de la place en toi pour
de nouveaux plaisirs.

L’idée noire, la honte, la malice,
accueille-les à ta porte avec le sourire
et invite-les à entrer.

Soit reconnaissant à tous ceux qui viennent
car chacun est un guide
qui t’est envoyé de l’au-delà. »

Un poème qui apprend à rester humble et à s’ouvrir devant l’adversité !

L’environnement et la nature, source d’inspiration

Faly Stachak propose quelques pistes tirées à partir des quatre éléments et liées à l’environnement – cette fois uniquement physique. « Sous la pierre… », « Lumières… », « Au fond du puits… », Incendie… », etc.

Et pour ma part, je vais choisir la proposition « Au fond du puits… ».

« Au fond du puits grouillaient de petites créatures inimaginables, minuscules voire microscopiques. Loin de la surface du monde. A l’écart de ses bruissements et de sa cacophonie quotidienne. L’eau qui y dormait était tiède en ce mois d’août. On n’imaginait pas toujours que cette nappe pouvait avoir une quelconque couleur. L’état trouble du lieu à première vue n’avait qu’un aspect sombre et opaque. Tout était silence. De temps en temps on pouvait entendre résonner un « floc » – ou peut-être un « ploc » ? Probablement un morceau de terre qui se détachait de la paroi du puits…

Le petit garçon était agenouillé, les bras nus appuyés sur le rebord de ce gouffre d’eau. Le vide ne lui faisait pas peur. Ni le noir, d’ailleurs. Et le silence qu’inspirait cette source d’eau l’avait toujours intrigué et captivé.
Au moins une fois par semaine, il y venait plonger le regard, comme un rituel pour se couper du monde. Il était seul dans cet univers. Pas de maman pour lui donner des ordres et lui faire accomplir des tâches qui ne l’enchantaient pas forcément. Non plus de papa pour le gronder car il avait fait des petites bêtises, bêtises d’enfant certes, mais bêtises quand même. Ni de camarades pour l’embêter et l’obliger à jouer alors qu’il n’en avait pas envie.

Ici, il pouvait goûter la paix et la tranquillité. Suivant l’heure de la journée où il y venait s’isoler, il devinait sa tête se refléter dans l’eau. Et là, il se prenait à se poser des questions existentielles à son ombre. »

Fin du temps imparti !

L’environnement, proposition d’écriture – mon impression

J’ai eu beaucoup de plaisir à écrire ce petit texte, le plus important étant de trouver l’élément de départ et les propositions fournies m’ont facilité la tâche. Et effectivement, l’environnement nous offre une multitude de sources pour entamer une histoire.
J’ai abordé dans mon article plus que sur l’environnement lié à l’écriture. Pour autant, tout est lié et j’espère ne pas être sortie de mon sujet initial. Et surtout, j’espère que vous avez apprécié et eu plaisir à me lire jusqu’au bout !

Namasté

*Je l’ai lu dans le magazine Esprit Yoga du mois de Janvier-Février 2018. Il s’agit d’un extrait d’oeuvres choisies de Djalâl-od-Dîn-Rûmî, un poète mystique persan.

4 Comments

  • Niv

    Une autre manière d’aborder « l’environnement » et le lien avec la positive attitude est une belle métaphore. Merci pour l’écrit et les richesses de son contenu autant personnelles que spirituelles. J’ai bien adoré le poème.

    Reply
    • AlinaRakotosonBabelon

      Coucou Niv, merci à toi pour ces jolis mots. Et de te lire, je suis encore plus ravie d’avoir partagé mes pensées.

      Reply
  • leti

    Courage ma belle, plus que quelques semaines et tu vas revivre. Le froid n’est vraiment pas fait pour toi

    Reply
    • AlinaRakotosonBabelon

      Coucou Leti, merci à toi ! Tu as tout juste. Et si je pouvais être en hibernation comme les ours, je pense que j’aurais été plus heureuse pendant les périodes hivernales hi hi

      Reply

Leave a Reply

%d blogueurs aiment cette page :